[Gaming] Cyber vs Cloud, Punks Not Dead

Avec ce titre du futur (ou pas, « No Future » disent les punks), j’ai surement réussi à vous intriguer, mais je n’ai certainement pas réussi à vous faire comprendre sur quoi je vais brièvement écrire aujourd’hui.

J’ai en effet décidé de mener un comparatif express de Cyberpunk et de Cloudpunk. Voilà, juste parce qu’il y le mot « punk » dans les deux et parce que finalement, les deux univers ne sont pas si étrangers l’un pour l’autre, je dirai même que si on les résume en une phrase, on pourrait les confondre.

AAA ou HaHaHa ?

N’allons pas par quatre chemins: j’ai de la peine à avancer Cyberpunk, je me le serai même surement fait remboursé si je l’avais acheté sur le store officiel (Gog en l’occurrence) mais comme je l’ai acheté sur un store tiers, pas de retour possible. Qu’à cela ne tienne, je souffre du syndrome-du-jeu-commencé-tu-dois-le-finir, mais je me soigne à la dure…
En effet, d’autres se sont largement épanchés sur ce qui aurait du être le jeu de l’année, une révolution vidéoludique, j’en passe et des meilleurs. Mais en fait, on se fait un peu chier dans Cyberpunk. Alors oui, il est plutôt joli une fois qu’on a passé le tool qui va bien et qui enlève cet immonde effet de grain et de flou qu’on nous inflige. je dirai même qu’heureusement que ça tourne bien, étant donné la monstrueuse configuration dont je dispose…
Non, ce qui pose vraiment problème, c’est la narration. Tout est long, très long. Les phases de blabla sont bien plus nombreuses que celles d’action, alors on les écoute au début, mais très rapidement on a envie d’aller se battre avec nos petits poings bioniques plutôt que de subir ça. En plus, l’écriture me fait un peu penser à l’humour d’un Die Hard – cette comparaison m’est venue comme ça – on rit bien au début mais ensuite on se force, à la fin on ne rigole plus car c’est lourd. Le tout est malheureusement saupoudré d’une sensation étrange, qui laisse penser que plein de petites briques de gameplay ont été collées tant bien que mal les unes aux autres, donnant un jeu qui n’est ni fait, ni à faire. Ça sent le pas fini, la peinture fraiche: on aurait pardonné ça sur une bêta, sur un jeu final (je le fais en v1.22 soit la toute dernière version) ça ne passe pas. Par contre, j’ai rencontré très peu de bugs et rien qui m’empêche de continuer. Ce n’est pas pour ça que je vais le finir, je pense très sérieusement à l’abandonner tellement c’en devient presque une corvée qu’un moment de plaisir: on est censés jouer pour avoir du plaisir sacrebleu !

Je veux mes voitures volantes

Il n’est pas nécessaire de fustiger plus que de raison Cyberpunk, vous l’aurez compris, je ne le recommande qu’à ceux qui savent déjà de quoi il retourne et qui savent déjà que le gameplay, mou et daté, leur plaira. Pour les autres, je recommanderai une petite pépite qui n’a rien à voir, si ce n’est l’univers dystopique et futuriste dans lequel on évolue dans les deux jeux. Ce jeu c’est CloudPunk. On y incarne Rania, une fille qui vient d’arriver dans une mégalopole et qui décroche un travail de livreuse. Seul mot d’ordre: ne pas ouvrir les colis, ne pas poser de questions. Vous vous en doutez, on risque finalement de jeter un œil dans quelques colis. Et SURTOUT, il y a des voitures volantes bordel. On peut même en conduire une ou deux, c’est le but de ce jeu, d’accord, mais un gros studio comme CD Projekt aurait du se retenir de nous vendre des voitures volantes si, au final, il ne les intègre pas. Petite parenthèse, ça m’a beaucoup fait penser à un jeu qui a bercé mon enfance, BHunter, c’était en… 1999.

Bref, revenons-en à CloudPunk. Dans ce jeu, le gameplay est minimaliste, mais on comprend tout immédiatement, j’entends par là que l’univers fait sens. Les missions sont claires, on est guidés pendant tout le jeu, sans que ce soit rébarbatif, l’aventure n’est pas très longue mais suffisante, selon mes critères et un rapide tour sur howlongtobeat, il vous en coutera ~9h de votre temps et ~15 CHF. C’est d’ailleurs exactement le temps que j’ai passé sur ce jeu. Il y a des personnages différents à découvrir et quelques « énigmes » à résoudre, mais surtout on conduit une voiture volante, je l’ai déjà dit ? On a aussi quelques choix à faire qui vont influer sur la suite du jeu. Il y a également deux DLC en préparation, un qui me semble plus orienté gestion, apparemment il faudra gérer un magasin ou quelque chose dans ce goût-là, affaire à suivre mais c’est déjà dans ma liste de souhaits.
Je ne vais pas plus écrire que ça sur CloudPunk, je vous encourage vivement à faire un tour sur la page Steam, et si vous hésitez avec Cyberpunk, jouez plutôt à CloudPunk, qui a des ambitions plus raisonnables et qui les respecte.
On se quitte sur une vidéo de gameplay avec des mini-spoilers, je n’ai pensé à en faire une vidéo que très tardivement mais j’estimais que cela en valait la peine. Si vous avez peur des spoils, passez votre chemin dans le doute et pardonnez-moi, bisous.

Gameplay CloudPunk (mini-spoilers)

Cette vidéo a été créée avec Shotcut.

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